Avez-vous déjà eu le sentiment que le travail que l’on vous demandait était simplement impossible ? Avez-vous éprouvé de la culpabilité de ne pas réussir ? Et si le problème ne venait pas de vous, mais de l’organisation du travail ? Et si souffrir au travail n’était finalement… pas normal ?
Dans cet épisode, les témoignages de Roxane Ouellet, Marc-André Lalonde et Lisanne Larivière résonneront malheureusement souvent avec ceux d’un.e ami.e, d’une mère, d’un.e collègue ou même avec votre propre histoire.
Ces histoires mettent de l’avant deux points fondamentaux :
La surcharge de travail est un risque majeur, et n’est pas juste « dans la tête ». Il peut se mesurer, se quantifier et se modifier, comme les autres risques par ailleurs.
Or, il est troublant de constater que, la majorité des études sur l’organisation du travail ont plutôt pour objectif de maximiser la productivité des personnes, ce qui a un impact important sur leur santé mentale.
Malheureusement, le problème est réel et encore beaucoup trop de personnes souffrent au travail. Pendant ce temps, les organismes de santé du travail proposent des formations à la gestion du stress, au yoga et à la pleine conscience. Comme si les travailleurs et les travailleuses étaient des élastiques qu’on entraînait à résister pour qu’on puisse les étirer de plus en plus.
Si les témoignages de cette vidéo font écho à votre histoire de plus ou moins loin, remplissez notre questionnaire pour évaluer vos propres risques !
La charge de travail doit être raisonnable. On la mesure par la quantité de travail, ses exigences intellectuelles ou physiques et les contraintes de temps. La charge ressentie par l’employé est aussi importante que celle attendue par l’employeur. Quand la charge de travail se transforme en surcharge, des répercussions négatives importantes sur la santé mentale et physique des travailleurs (épuisement, burn out, …) peuvent se produire.
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