Parfois, c’est d’abord l’entourage qui alerte. Les collègues qui mettent en garde, la famille, les enfants qui s’étonnent de voir un parent rentrer épuisé ou en larmes. Quand le travail nous poursuit, même chez soi, même la nuit, c’est qu’il est temps de s’écouter.
S’écouter soi-même oui, mais aussi écouter les autres. Car la souffrance au travail n’est pas un problème individuel : elle concerne le milieu dans son ensemble. Dénoncer un abus, quelle que soit sa nature, c’est aussi permettre d’ouvrir les yeux sur ce que nous ne devrions jamais tolérer. Le travail ne devrait pas rendre quelqu’un malade, sous aucun prétexte.
En faisant preuve de bienveillance, en n’acceptant jamais les situations abusives pour vous ou pour les autres, en dénonçant, vous entamez un travail collectif. Et c’est cette solidarité qui permettra d’améliorer les conditions de travail, de régler les problèmes organisationnels et ainsi de préserver votre santé. Car si vous souffrez, c’est le milieu qu’il faut changer, pas vous.
Pour éviter d’en arriver à ces situations extrêmes, évaluez les risques présents dans votre environnement de travail. Utilisez notre outil d’auto-évaluation gratuit et anonyme.