On passe la moitié de notre vie, et même plus, au travail. C’est un déterminant pour notre santé, un référent de notre identité. En tant qu’humains, nous avons besoin de sentir que nous contribuons à quelque chose: le travail vient remplir cette fonction.
Alors, pourquoi continuer à minimiser les conséquences d’un mauvais environnement de travail sur nos vies ? Dans cet épisode, Lisanne, Mélanie, Chantale, Halim et Daniel nous parlent de souffrance au travail. Un mal qui s’installe lentement mais profondément, et dont il est difficile de sortir.
La souffrance causée par une mauvaise gestion, des discriminations ou une surcharge d’ouvrage peut être tellement forte qu’elle dépasse largement les frontières de la journée de travail et détruit finalement tout le reste. La vie sociale, la vie de famille, le goût de la vie en somme.
Pourtant le problème n’est pas le travail en soi. D’ailleurs, la plupart des gens sont bien obligés de travailler pour pouvoir vivre correctement. Heureusement, beaucoup de travailleurs et de travailleuses aiment ce qu’ils et elles font, se passionnent pour leur secteur d’activité et y mettent beaucoup de cœur.
Mais que se passe-t-il lorsque ce travail supposé nous permettre de nous épanouir et de nous enrichir économiquement, vient appauvrir notre qualité de vie ? Est-ce si facile de dire stop pour recommencer une carrière ailleurs ?
Les victimes de mauvaises conditions de travail n’ont souvent pas le choix : une famille à nourrir, des crédits à rembourser, un loyer à payer… Ajoutons à cela l’épuisement moral et les souffrances psychologiques, il devient souvent très très difficile de s’en sortir. Alors la première étape vers une reconstruction, c’est de comprendre que souffrir à cause du travail, ce n’est jamais, jamais normal.
Vous pensez que votre environnement de travail peut être toxique, car il vous cause des souffrances? Nous vous invitons à évaluer vos risques via notre questionnaire d’auto-évaluation gratuit et anonyme.
L’insécurité d’emploi ne se limite pas au risque de perdre son emploi. Elle inclut aussi le fait d’occuper un poste temporaire ou de ne pas avoir accès à des avantages sociaux reliés à un poste permanent.
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