À propos

Ça va mal à’shop est une minisérie sur les risques psychosociaux aux travail produite par la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et réalisée par Casadel Films.

Mot de Daniel Boyer, président de la FTQ

Quand il est question de santé et de sécurité du travail, on a souvent le réflexe de penser à l’accès à des équipements de protection individuels utilisés dans des secteurs comme celui de la construction. Pourtant, la santé et la sécurité comportent aussi la notion de santé psychologique, un sujet dont on parle encore trop peu au travail. Certes, nous sommes exposés à diverses campagnes de sensibilisation sur la santé mentale et aux conseils des employeurs soi-disant bienveillants qui incitent aux bonnes habitudes de vies comme bien manger, faire du sport, etc. Mais qu’en est-il quand c’est le travail lui-même qui rend malade? Cette minisérie a pour objectif de démystifier les risques psychosociaux au travail et surtout d’enlever le poids de la responsabilité individuelle sur les épaules des travailleurs et des travailleuses qui vivent de la détresse. Il est simpliste de penser qu’il suffit d’une marche par jour pour être indifférent à un emploi toxique ou oppressant! Ce qu’il faut, c’est revoir complètement l’organisation du travail de ces milieux et c’est ce que nous souhaitons entamer avec cette minisérie. 

Ça va mal à’shop aborde des enjeux concrets et propose des solutions pour remédier aux problèmes à la source. La FTQ est très fière de ce projet et espère qu’il incitera à des discussions décomplexées et sans tabous sur le sujet de la santé mentale au travail. Je tiens personnellement à remercier toutes les personnes qui ont collaboré à ce projet, en particulier les travailleurs et travailleuses qui ont eu le courage de témoigner. Ce n’est pas normal souffrir au travail et il faut se le rappeler. Bon visionnement!

Mot de Philip Sabourin, réalisateur

Je me souviens que vers la fin de mon secondaire, je devais choisir ma carrière. Pour moi, c’était comme si j’avais eu à définir mon identité, mon individualité, car mon travail, c’est ce que j’allais faire… dans la vie.

En vieillissant, je réalise que le travail est partout et bien que je veuille résister à la question : « Qu’est-ce que tu fais dans la vie? Je suis réalisateur », je me rends compte que c’est ce que mes muscles font, c’est ce à quoi ma tête pense. « Mon travail me coconstruit ». Je reprends d’ailleurs le sens des mots de l’une de nos interviewées qui me fait réaliser l’ampleur de l’influence du travail sur ma vie. 

Dans cette série documentaire, j’explore des pistes de réflexion, je constate l’échec d’un système, je mets aussi de l’avant des solutions proposées et pensées par les travailleurs et les travailleuses.

Ma mission? Démystifier et informer. Faire comprendre qu’on n’est pas à l’abri d’un futur trouble de santé mentale causé ou aggravé par le travail. Je donne la parole à ceux qui vivent ou ont vécu de la détresse psychologique, qu’on les entende, qu’on les écoute. Il se raconte courageusement. 

Dans cette série documentaire, j’explore des pistes de réflexion, je constate l’échec d’un système, je mets aussi de l’avant des solutions proposées et pensées par les travailleurs et les travailleuses.

Mot de David Francke-Robitaille, producteur

Ça va mal à’shop, c’est le constat d’échec d’un système qui blesse des milliers d’humains et pas seulement sur le plan physique. 

L’expression, souvent utilisée à la blague, nous a fait questionner le sens de nos expressions québécoises sur le travail. « Lâche pas la patate », « mettre le bras dans le tordeur », « pelleter par en avant », « en avoir plein son casque », etc. Est-ce qu’on banalise trop la santé mentale au travail ? Est-ce qu’on prend soin de nous ? Quelle est la place qu’occupe le travail dans nos vies ? Est-ce que nos travailleurs et travailleuses vont bien ? Qu’est-ce que ça veut dire gagner sa vie ?

L’idée de cette série est d’offrir une tribune aux travailleurs et travailleuses. Depuis les débuts de Casadel, notre souhait a toujours été de braquer la lumière vers ceux et celles qui n’ont pas toujours l’occasion de s’exprimer. On s’intéresse à l’Humain, le vrai, le sensible, l’honnête, celui qui brasse et qui parfois dérange. 

Je vous invite à écouter ces témoignages authentiques, touchants et réfléchis qui m’ont accompagné durant la dernière année. 

Crédits

Produit par 

Casadel films

Réalisation

Philip Sabourin

Production

David Francke-Robitaille

Direction de production

Hélène Villemure

Direction photo

Philip Sabourin

Montage

Marianne Boucher

Caméramans

Max Pronovost

François Herquel

Prise de son

Jacob Marcoux

Louis St-Pierre

Samuel Carrier

Andres Solis Barrios

Recherche d’intervenants

Caroline Barbeau Peterson

Scénarisation

Philip Sabourin

David Francke-Robitaille

Conseillères à la scénarisation

Hélène Villemure

Marianne Boucher

Direction de post-production

Marie Girault

Assistant monteur

Samuel Megnassan

Recherche d’archives

Karell Pépé-Chénier

Colorisation

Danny Duchesneau

Composition sonore

Samuel Carrier

Conception sonore

François Tremblay

Mixage

Jean-Philippe Villemure

Montage online

Raphaël Grandmont

Jérémie Carvalho

Design et Web

BASE132